Nous arrivons à Santiago du Chili, le 16 février avec pour objectif de se reposer et de se caler sur le fuseau horaire du Chili, car nous sommes un peu restés niveau sommeil à Tahiti. Tout de suite, Santiago, nous plait. C'est l'Espagne en un peu plus rock'n roll. En plus nous sommes arrivés en fin de vacances scolaires d'été. Alors le matin, les rues sont très calmes et la ville se réveille en début d'après midi jusqu'à très tard le soir.



Comme nous ne tenons pas trop en place, on a beaucoup arpenté les rues de la capitale, pour profiter de leurs ambiances et des très nombreuses peintures qui égaient les façades. On les retrouve dans tous les quartiers et sur tous type d'habitations, d'entreprises ou de commerces. Du coup Santiago, apparaît comme un grand musée à ciel ouvert où chaque balade peut réserver son lot de surprises au détour d'une ruelle.



Peu de grands monuments ou de lieux forts dans la ville, mais de nombreux bâtiments aux architectures coloniales et des parcs très variés.


La casa de Pablo Neruda vaut la visite. La maison, entièrement ravagée lors de la prise de pouvoir de Pinochet, a par la suite été remise en état et redécorée telle quelle était dans les années 7O par l'épouse du poète, Mathilde. Les meubles sont très classes avec une certaine touche de kitch. Par contre photos interdites pendant la visite et pas de poèmes... par contre une boutique avec des prix assez délirants !


Il fait chaud à Santiago, du coup nous avons apprécié les différents parc de la ville. Une mention spéciale au cerro de Santa Lucia, est un parc un peu baroque avec de grandes fontaines, escaliers de marbres, et un joli panorama en son point haut ("el cerro", veut dire le mont). Situé en plein coeur de ville, on s'y rend très facilement.


Le parc métropolitain, est le plus grand parc urbain d'Amérique du sud (oui madame !). Il englobe plusieurs collines, que l'on peut gravir à pied ou en utilisant un funiculaire puis un téléphérique. Vue la température, on a opté pour la seconde solution. Sur sa cime une statue de la vierge domine la ville... eh oui, c'est l'Amérique latine.



En bonus et pour clore cet article, un petit extrait de Pablo (La centaine d'amour):


"Parmi les étoiles admirées, mouillées

Par des fleuves différents et par la rosée

J'ai seulement choisi l'étoile que j'aimais et

depuis ce temps là je dors avec la nuit...."


Et un deuxième (J'avoue que j'ai vécu):


"Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.... Je veux que l'immense majorité , la seule majorité: tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir."